Interview de Victoria, professeure des écoles, pour qui le sport a permis de retrouver équilibre et mieux-être dans son parcours de soin et de rétablissement.
Interview de Vanessa, ouvrière polyvalente aux Pépinières RENAULT maintenue dans l'emploi et de Julie Renault Directrice générale de la société
Témoignage de Monsieur Gilson-Lanoë Gaëtan qui a participé au DUODAY lors des éditions précédentes.
Pourquoi avoir fait la démarche de participer au Duoday ?
J'ai eu envie de participer au "Duoday" pour découvrir un nouveau métier en lien avec mon projet professionnel. Ma conseillère à Cap Emploi m'a mise en relation avec une association qui œuvre pour l'insertion dans le monde du travail de personnes ayant un trouble psychique.
Comment s’est passé le Jour J ?
J'ai été bien accueilli et j'ai suivi le travail au quotidien de conseillers socio-professionnels et d'assistantes sociales. C'était intéressant de pouvoir découvrir leur métier et de participer à leur action aux profits de personnes déficientes psychiquement.Cette action de support dans leur recherche d'emploi et d'aides pour toutes les démarches administratives du quotidien a été une révélation pour moi. Et surtout l'écoute attentive, sans jugement, lors des rendez-vous individuels m'a plu.
Qu’avez-vous retiré de cette expérience ?
Cette journée m'a permis de consolider mon projet professionnel et m'a convaincu que c'était cette voie qu'il fallait que je suive. J'ai suivi une formation diplômante par la suite et je suis désormais "conseiller en insertion professionnelle" au sein d'une entreprise d'insertion sur Laval. Pouvoir faire une immersion dans le monde de l'insertion a été cruciale pour moi.
Merci à Monsieur Gilson-Lanoë Gaëtan
Le Groupe ROMET de Gennes Longuefuye en Mayenne a bénéficié d’un accompagnement adapté et personnalisé pour recruter deux personnes en situation de handicap.
Témoignage de Nathalie Romet, assistante RH,
Comment avez-vous connu Cap emploi ?
Lors d’une conférence sur les ressources humaines organisée par la CCI, Cap emploi faisait partie des intervenants. J’ai noté les coordonnées.
Pour quelle raison aviez-vous besoin de les contacter ?
Un mois avant cette conférence, nous évoquions justement, en réunion de direction, la nécessité de recruter un travailleur handicapé.
J’en avais aussi discuté avec le commercial de l’entreprise adaptée Le Verdier de St-Amand-Montron (fournitures de bureau). Il nous avait suggéré de penser à un poste administratif. Dès le projet de création de poste dans les bureaux, nous l’avons réservé pour une personne en situation de handicap.
En quoi a consisté le soutien de Cap emploi ?
J’ai envoyé une fiche de poste ; ils m’ont demandé les contraintes du poste de travail et ils ont fait tout le boulot : rechercher des candidats, présélectionner, convoquer pour une réunion de présentation de l’entreprise et des postes.
En quoi cela vous a aidée ?
Cap emploi nous a adressé 5 CV. Quatre candidates étaient présentes à la réunion. J’ai effectué des mini-entretiens individuels aussitôt après. C’était idéal pour moi, rapide, un gain de temps. Et j’ai pu faire mon choix après avoir accueilli deux personnes en immersion dans notre entreprise. Cette méthode est super intéressante.
Qu’est-ce qui vous a guidée dans votre choix ?
J’avais deux postes partiels à pourvoir. J’ai proposé un emploi à temps plein ou deux mi-temps.
Catherine a de très bonnes connaissances en comptabilité ; cette compétence était flagrante. De plus, elle habite dans la commune. La proximité est un atout également. Elle a besoin de travailler à temps partiel uniquement.
Pour le 2è poste, administratif et commercial, je recherchais une personnalité, capable de s’intégrer dans une équipe masculine dans le milieu de la motoculture. Lors de l’entretien individuel, j’avais ressenti que Stéphanie avait du caractère, qu’elle n’était pas timide et qu’elle saurait s’imposer. Elle vient du milieu industriel et devait se reconvertir.
4 mois plus tard, quels sont les résultats ?
Elles sont embauchées toutes les deux en CDI à mi-temps depuis février 2020, en comptabilité pour l’une et en assistanat commercial pour l’autre.
Catherine est très gentille, très contente de travailler. Elle s’est adaptée à tout le monde. Elle a maitrisé rapidement le logiciel-métier.
Quant à Stéphanie, elle a su prendre sa place, elle ne s’est pas laissé déborder par les demandes des magasiniers à qui elle apporte aide administrative et commerciale. Elle montre de la motivation, de l’envie et s’est portée volontaire pour un complément de temps de travail au siège de l’entreprise pour le remplacement de notre standardiste pendant la période des congés d'été.
PELÉ menuiserie et agencement est une PME familiale située à Ernée en Mayenne depuis 3 générations. Maxime, diplômé d’un Bac Pro menuiserie, est arrivé en novembre 2017 dans le cadre d’un contrat de mission intérim classique qui répondait toutefois à notre obligation en heures d’insertion. Maxime n’a jamais cherché à cacher ses difficultés liées à son handicap et son histoire. Mais sans aucune aide à la fin de sa mission de 5 mois, il n’y avait pas de possibilité d’embauche à suivre. Pourtant il s’est révélé compétent, autonome et motivé malgré sa lenteur. Il est convivial en restant humble ; il s’est très bien intégré à l’équipe ; cela fait du bien à tout le monde de le côtoyer.
Maxime aussi veut rester et nous informe de l’existence de la RLH Reconnaissance de la Lourdeur du Handicap. L’Agefiph nous oriente vers CAP EMPLOI pour avoir des conseils et être accompagnés.
La 1ère rencontre avec Cap emploi a lieu fin juin 2018. En attendant, Maxime occupe d’autres missions intérim ailleurs mais il se libère en novembre 2018 pour une étude dans notre atelier avec un ergonome prescrit par Cap emploi ; celui-ci observe le travail de Maxime et rédige des préconisations de tutorat et de matériels pour l’aider à améliorer son temps de travail et à moins fatiguer.
Nous avons noué de bons contacts avec CAP EMPLOI qui nous soutient au montage de dossiers d’aides financières Agefiph (tutorat et temps de travail supplémentaire et achats de matériels adaptés) et nous décidons d’embaucher Maxime en CDD de 6 mois à compter d’avril 2019. Après l’acquisition du matériel, nous avons de nouveau effectué des évaluations de temps chronométré pour monter le dossier de RLH qui nous a également mobilisés dans de nombreuses démarches administratives et entretiens.
Cela nous a permis de poser précisément et de façon chiffrée les compétences mais aussi les limites de Maxime. Cela n’a pas toujours été facile car nous trouvions que cela était un peu « stigmatisant » pour lui de passer par ces évaluations chrono et autres, à la vue de tous mais c’était dans une démarche destinée à l’aider au final car aujourd’hui il est embauché en CDI.
Nous avons le sentiment que l’intégration est réussie et que Maxime a trouvé sa place. Nous avons à cœur d’avoir une équipe « équilibrée » au sein de laquelle les salariés ont des valeurs communes dont l’intégration des personnes handicapées fait partie.
Fabienne et Laurent PELÉ, dirigeant
Il y a quelques années, nous avons reçu Yoann en stages. Travailleur et de bonne volonté, il a fait son possible pour contourner son handicap. Nous lui confions de l’épluchage, la préparation du buffet ou d’un cocktail dînatoire, la plonge… Il était alors scolarisé en classe ULIS recevant une aide humaine pour l’aide à la lecture et l’écriture en classe.
Après l’obtention de son CAP en cuisine en juillet 2018, il nous transmet sa candidature spontanée mais nous venions tout juste de recruter un apprenti. Ce dernier se désistant, nous décidions de donner sa chance à Yoann mais il avait trouvé un employeur dans l’intervalle. Il a pris la décision de se libérer pour venir travailler dans notre restaurant.
En poste, il a tout donné. Malgré ses efforts, il y avait une certaine lenteur et des erreurs dans ses réalisations ainsi que des difficultés de compréhension. Nous avons cherché des solutions avec sa mère et nous avons contacté l’AGEFIPH qui a su nous orienter.
C’est ainsi que nous avons rencontré Cap emploi 53 pour qui notre problématique a semblé justifiée et qui nous a aidé à décomposer toutes les tâches réalisées par Yoann. Un soutien administratif important nous a été apporté notamment pour évaluer le temps de tutorat nécessaire pour Yoann et pour construire l’argumentaire de la demande d’Aide à l’Accueil, Intégration et Evolution Professionnelle des personnes Handicapées (AAIEP). Puis nous avons été guidés pour calculer le temps mis par Yoann pour réaliser chaque tâche et demander une Reconnaissance de la Lourdeur du Handicap (RLH) afin d’obtenir une aide mensuelle permettant de pérenniser le poste de Yoann.
Lorsque nous avons reçu une réponse positive de l’Agefiph, nous avons pu lui proposer un CDI.
Aujourd’hui, cela se passe super bien, Yoann n’a pas changé. Il est motivé, partage ses idées et ses propositions, il se sent bien à son poste. Lorsqu’il voit que je suis débordée au service, il retire son tablier et vient de lui-même m’aider en salle.
Emilie CHARLES, responsable du restaurant
Aujourd'hui, je suis monteur-câbleur sur le déploiement du réseau fibre en Mayenne. Je m'occupe du tirage de la fibre et des soudures à réaliser dans les armoires de rues et points de branchement. Les chantiers sur lesquels j'interviens sont principalement en souterrains mais je peux intervenir également en aériens. J'ai commencé ma formation en alternance en janvier afin d'obtenir mon examen en fin d'année. Mon rythme d'alternance, un mois d'entreprise puis deux semaines en formation à l'AFPA. J'y apprends toutes les règles d'ingénierie et les techniques dont nous avons besoin sur le terrain pour déployer la fibre optique sur le territoire.
A cause d'une charge lourde lorsque je travaillais en tant que cariste dans une entreprise de plastique. J'étais en charge de transporter une bâche de 170kg avec une autre personne et lorsque nous l'avons levée, j'ai entendu un « crac » derrière moi. J'ai senti une grosse douleur dans le dos et je ne pouvais plus me relever. J'ai finalement été en arrêt pendant plus d'un an avec une hernie discale et perdu mon emploi par la suite. Grâce à ma rééducation, je n'ai plus de problème aujourd'hui. Les personnes avec qui je travaille en ce moment connaissent ma situation et m'aident en cas de soucis. Bage est une entreprise familiale où tout le monde se soutient. Personne ne va laisser quelqu'un tirer un câble toute la journée car c'est une pratique très physique.
Aujourd'hui, je suis monteur-câbleur sur le déploiement du réseau fibre en Mayenne. Je m'occupe du tirage de la fibre et des soudures à réaliser dans les armoires de rues et points de branchement. Les chantiers sur lesquels j'interviens sont principalement en souterrains mais je peux intervenir également en aériens. J'ai commencé ma formation en alternance en janvier afin d'obtenir mon examen en fin d'année. Mon rythme d'alternance, un mois d'entreprise puis deux semaines en formation à l'AFPA. J'y apprends toutes les règles d'ingénierie et les techniques dont nous avons besoin sur le terrain pour déployer la fibre optique sur le territoire.
Il y a un an, lorsque je recherchais du travail, CAP Emploi m'a informé qu'il allait y avoir un salon de l'emploi pour les métiers de la fibre optique avec plusieurs employeurs. Ce salon était organisé par Mayenne Fibre où étaient présentes différentes entreprises qui recrutaient comme Bage, Sogetrel, Eiffage, Circet et Spie City Networks. Je suis donc allé voir l'entreprise Bage où j'ai pu leur expliquer ma situation. Nous avons échangé pendant 30 minutes et le recruteur m'a dit « Ok, je te prends ! ».
A cause d'une charge lourde lorsque je travaillais en tant que cariste dans une entreprise de plastique. J'étais en charge de transporter une bâche de 170kg avec une autre personne et lorsque nous l'avons levée, j'ai entendu un « crac » derrière moi. J'ai senti une grosse douleur dans le dos et je ne pouvais plus me relever. J'ai finalement été en arrêt pendant plus d'un an avec une hernie discale et perdu mon emploi par la suite. Grâce à ma rééducation, je n'ai plus de problème aujourd'hui. Les personnes avec qui je travaille en ce moment connaissent ma situation et m'aident en cas de soucis. Bage est une entreprise familiale où tout le monde se soutient. Personne ne va laisser quelqu'un tirer un câble toute la journée car c'est une pratique très physique.
Aujourd'hui, je suis monteur-câbleur sur le déploiement du réseau fibre en Mayenne. Je m'occupe du tirage de la fibre et des soudures à réaliser dans les armoires de rues et points de branchement. Les chantiers sur lesquels j'interviens sont principalement en souterrains mais je peux intervenir également en aériens. J'ai commencé ma formation en alternance en janvier afin d'obtenir mon examen en fin d'année. Mon rythme d'alternance, un mois d'entreprise puis deux semaines en formation à l'AFPA. J'y apprends toutes les règles d'ingénierie et les techniques dont nous avons besoin sur le terrain pour déployer la fibre optique sur le territoire.
Il y a un an, lorsque je recherchais du travail, CAP Emploi m'a informé qu'il allait y avoir un salon de l'emploi pour les métiers de la fibre optique avec plusieurs employeurs. Ce salon était organisé par Mayenne Fibre où étaient présentes différentes entreprises qui recrutaient comme Bage, Sogetrel, Eiffage, Circet et Spie City Networks. Je suis donc allé voir l'entreprise Bage où j'ai pu leur expliquer ma situation. Nous avons échangé pendant 30 minutes et le recruteur m'a dit « Ok, je te prends ! ».
A cause d'une charge lourde lorsque je travaillais en tant que cariste dans une entreprise de plastique. J'étais en charge de transporter une bâche de 170kg avec une autre personne et lorsque nous l'avons levée, j'ai entendu un « crac » derrière moi. J'ai senti une grosse douleur dans le dos et je ne pouvais plus me relever. J'ai finalement été en arrêt pendant plus d'un an avec une hernie discale et perdu mon emploi par la suite. Grâce à ma rééducation, je n'ai plus de problème aujourd'hui. Les personnes avec qui je travaille en ce moment connaissent ma situation et m'aident en cas de soucis. Bage est une entreprise familiale où tout le monde se soutient. Personne ne va laisser quelqu'un tirer un câble toute la journée car c'est une pratique très physique.
Aujourd'hui, je suis monteur-câbleur sur le déploiement du réseau fibre en Mayenne. Je m'occupe du tirage de la fibre et des soudures à réaliser dans les armoires de rues et points de branchement. Les chantiers sur lesquels j'interviens sont principalement en souterrains mais je peux intervenir également en aériens. J'ai commencé ma formation en alternance en janvier afin d'obtenir mon examen en fin d'année. Mon rythme d'alternance, un mois d'entreprise puis deux semaines en formation à l'AFPA. J'y apprends toutes les règles d'ingénierie et les techniques dont nous avons besoin sur le terrain pour déployer la fibre optique sur le territoire.